Le célèbre cratère de gaz soviétique, souvent surnommé la “Porte de l’Enfer”, est sur le point de s’éteindre après des décennies de combustion ininterrompue. Situé au cœur du désert du Karakoum au Turkménistan, ce phénomène naturel attire depuis longtemps les curieux et les scientifiques du monde entier.
En 2025, une nouvelle ère s’annonce pour ce site emblématique, marquant la fin d’une époque fascinante et mystérieuse. Cette fermeture imminente suscite de nombreuses questions et spéculations sur l’avenir de cette région et sur les raisons qui ont conduit à cet événement tant attendu. Découvrez les détails captivants de cette transition historique.
Origine et évolution du cratère de gaz de Darvaza
En 1971, des géologues soviétiques ont accidentellement percé une poche de gaz souterraine dans le désert du Karakoum, au Turkménistan, créant ainsi le célèbre cratère de gaz de Darvaza, surnommé la “Porte de l’Enfer”. Pour éviter la dispersion de gaz toxiques, ils ont décidé d’enflammer le gaz, pensant que le feu s’éteindrait en quelques semaines.
Cependant, le cratère, mesurant environ 70 mètres de large et 30 mètres de profondeur, brûle encore aujourd’hui, atteignant des températures dépassant les 1 000 degrés Celsius. Ce phénomène naturel attire chaque année des milliers de visiteurs, fascinés par ce spectacle infernal qui consomme des millions de mètres cubes de gaz naturel.
Diminution de l’activité et efforts de contention
Récemment, les scientifiques de Turkmengaz ont observé une réduction notable de l’activité des flammes du cratère de Darvaza. Cette diminution est principalement attribuée à l’épuisement progressif du gaz inflammable contenu dans le site. Les flammes, autrefois visibles à des kilomètres, ne sont désormais perceptibles qu’à proximité immédiate, marquant une baisse significative de leur intensité.
Pour contenir le méthane restant, des ingénieurs ont entrepris le forage de puits de confinement autour du cratère. Ces efforts visent à capturer le gaz avant qu’il ne s’échappe dans l’atmosphère, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la préservation des ressources naturelles du pays.
Impact touristique et économique
Le cratère de gaz de Darvaza, surnommé la “Porte de l’Enfer”, est devenu une attraction touristique majeure au Turkménistan, attirant plus de 10 000 visiteurs chaque année. Ce site spectaculaire contribue à l’économie locale en générant des revenus touristiques significatifs.
Parallèlement, le Turkménistan se distingue sur la scène mondiale grâce à ses vastes réserves de gaz naturel, classées parmi les plus importantes au monde avec plus de 50 trillions de mètres cubes. Ces ressources jouent un rôle crucial dans l’économie du pays et dans le marché énergétique global. Notons que depuis sa formation, le cratère n’a causé aucune victime humaine, soulignant ainsi sa sécurité relative malgré son apparence impressionnante.
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