L’année 2025 marque un tournant décisif dans le domaine de la guerre navale avec l’émergence d’un navire chinois qui redéfinit les standards de puissance maritime. Ce bâtiment révolutionnaire, fruit d’années de recherche et d’innovation technologique, suscite l’attention des experts militaires du monde entier.
Doté de capacités avancées et d’une technologie de pointe, il promet de transformer les stratégies navales contemporaines. Alors que les grandes puissances maritimes s’adaptent à cette nouvelle réalité, ce navire pourrait bien redistribuer les cartes sur l’échiquier géopolitique mondial. Découvrez comment cette prouesse technologique chinoise est en passe de remodeler l’avenir des conflits en mer.
Armement et capacités du destroyer Lhasa
Le destroyer Type 055 Lhasa, fleuron de la marine chinoise, se distingue par son armement avancé, notamment les missiles de croisière supersoniques YJ-18 et les missiles hypersoniques YJ-21. Les YJ-18, avec une portée de 290 à 330 miles, et les YJ-21, dépassant les 600 miles, renforcent considérablement la puissance de frappe du navire.
Grâce à l’intégration de systèmes d’alerte précoce aéroportés (AEW), le Lhasa peut désormais engager des cibles à des distances auparavant inaccessibles, transformant ainsi ce destroyer en une plateforme de frappe à longue portée. Avec un déplacement de 12 000 tonnes, 112 cellules de lancement vertical et un radar AESA, le Lhasa est un atout majeur pour les opérations maritimes chinoises.
Intégration des avions de détection avancée (AEW)
L’intégration des avions de détection avancée (AEW) au sein de la marine chinoise a considérablement étendu la portée opérationnelle du destroyer Lhasa. En permettant une détection à plus de 250 miles, ces appareils comblent les limites des radars embarqués, qui ne peuvent détecter que jusqu’à 40 miles.
Le modèle opérationnel “A-detect, B-launch, C-guide” de l’Armée populaire de libération répartit les tâches entre différentes plateformes, optimisant ainsi la précision et la rapidité des frappes. Cette synergie permet au Lhasa d’exploiter pleinement son arsenal, engageant des cibles à longue distance avec une efficacité accrue, tout en renforçant sa posture défensive face aux menaces aériennes et maritimes.
Comparaison et implications stratégiques
L’approche réseau adoptée par la marine chinoise, illustrée par l’intégration des capacités AEW au destroyer Lhasa, reflète une stratégie similaire au concept JADC2 américain. En reliant divers capteurs et plateformes, la Chine renforce la défense aérienne maritime du Lhasa, comblant les lacunes de détection et augmentant sa capacité à contrer les menaces à basse altitude.
Cette intégration permet au Lhasa de jouer un rôle crucial dans les opérations maritimes chinoises, notamment dans les missions de déni d’accès/d’interdiction de zone (A2/AD). En projetant sa puissance à distance, le Lhasa devient un élément central de la stratégie de la Chine pour sécuriser ses intérêts en mer et dissuader toute intervention extérieure.
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