En tant que source de chaleur réconfortante, le bois de chauffage est de plus en plus prisé de nombre d’habitants, y compris les Québécois. Et ce, malgré l’impact de ce combustible sur la santé et l’environnement. Découvrez dans cet article toutes les raisons qui expliquent cet engouement des Québécois ainsi que les différentes données non négligeables.
L’augmentation de l’utilisation des poêles à combustion
En 1998, le Québec a subi une tempête occasionnant plusieurs morts et blessés. Mais pas seulement ! Une grande panne d’électricité a touché quasiment près de 1,4 millions de clients d’Hydro-Québec. Le problème n’a été totalement résolu qu’après plus d’un mois. Depuis, plusieurs foyers se sont orientés vers l’usage des poêles à combustion pour se chauffer en hiver. D’après Dominik Gendreau, un habitant dans le quartier de Cap-Rouge : « En cas de panne d’électricité, on n’est jamais mal pris si on a un feu dans la maison ». Il met en marche son dispositif à combustion lente chaque jour pendant la période froide ».
Jade Bourdages, a également fait un témoignage puisqu’elle a révélé avoir investi environ 16 000 dollars pour l’achat et la pose d’une poêle à bois. Admiratrice du résultat, elle a souligné que « L’ambiance est vraiment meilleure quand on chauffe au bois ». Souhaitant apporter un changement dans sa demeure, Laïd Bouloussa avait envisagé de retirer de son vieux poêle à bois. Mais il y avait un imprévu (coupure pendant 5 jours) : « On pensait l’enlever carrément parce qu’il fallait changer de type de foyer. Mais avec ce qui est arrivé, on va le changer pour un foyer qui est réglementaire, confie-t-il. C’est une question de survie. »
Aujourd’hui encore, un grand nombre d’utilisateurs préfèrent le bois de chauffage. En 2019, environ 241 000 ménages ont eu recours à ce combustible d’après les données des ressources naturelles au Canada. Les indices ont légèrement augmenté par rapport à ceux de l’année précédente qui étaient de 237 800 foyers.
Chauffage au bois et les normes en vigueur au Québec
Depuis l’année 2021, le chauffage au bois est proscrit dans la ville de Québec. À partir du 1er septembre 2026, tous les appareils qui ne détiennent pas de certification seront définitivement retirés. À Montréal, les habitants peuvent installer un foyer à bois dans leur habitation. La seule condition : le respect de la norme en vigueur.
André Bélisle insiste depuis plusieurs années sur le fait de mettre fin à l’installation des poêles en bois en ville. Une initiative qui permettra, selon lui, de diminuer les effets de l’usage de ces dispositifs sur l’environnement. Il s’agit de l’un des éléments polluants qui dégradent la qualité de l’air dans l’atmosphère. « Si on ajoute du chauffage au bois toujours plus en ville, on va intensifier les problèmes de smog. Et le smog, ça tue. »
Étant donné que le bois de chauffage émet une grande quantité de particules fines, il développe la formation des cancers du poumon, de l’asthme ou des maladies cardiovasculaires.
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