Recette millénaire : un plat de riz ressuscité par des étudiants chinois

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Redécouvrir les saveurs d’antan est une aventure culinaire fascinante, surtout lorsque des étudiants passionnés par l’histoire et la gastronomie s’y attellent. Un groupe d’étudiants chinois a récemment réussi à ressusciter une recette de riz vieille de plusieurs millénaires, offrant ainsi un voyage gustatif unique qui relie le passé au présent.

Ce plat, oublié depuis des siècles, témoigne de la richesse et de la diversité des traditions culinaires anciennes. Grâce à des recherches minutieuses et à une reconstitution fidèle, cette recette ancestrale renaît aujourd’hui, prête à séduire les palais modernes tout en racontant une histoire captivante.

Redécouverte d’une recette ancestrale

Un groupe de onze étudiants chinois a brillamment ressuscité une recette de riz vieille de 2 000 ans, en mariant techniques de l’ère Han et technologies modernes. Leur projet s’est appuyé sur le manuscrit ancien “Shi Fang”, découvert dans la tombe de Wu Yang, un général et politicien du Hunan. Ce document précieux, bien que fragmenté, a guidé les étudiants dans leur quête pour recréer ce plat emblématique.

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En collaboration avec des experts de diverses disciplines, ils ont surmonté les défis linguistiques et matériels pour honorer cette tradition culinaire. Le résultat, un riz à la texture “lâche mais élastique”, pourrait inspirer de nouvelles innovations gastronomiques contemporaines.

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Une équipe interdisciplinaire face aux défis de la traduction

L’équipe, composée d’étudiants de l’Université de Hunan et de l’Université agricole de Chine à Pékin, réunissait des spécialistes en histoire, philosophie, muséologie, science alimentaire et design. Leur mission : décoder les fragments du manuscrit “Shi Fang” malgré les obstacles linguistiques posés par l’évolution des caractères chinois.

Les étudiants ont dû combler les lacunes laissées par l’absence de détails cruciaux, tels que les temps de cuisson. Sous la supervision de Shi Jing, professeur associé à l’Académie Yuelu, ils ont habilement combiné techniques anciennes et équipements modernes, utilisant des cuiseurs traditionnels pour se rapprocher au plus près de l’authenticité culinaire de l’époque Han.

Choix du riz et techniques de cuisson

Le choix du riz s’est avéré crucial pour la réussite du projet. Sous la direction du chef He Juxian, les étudiants ont opté pour une variété non glutineuse, proche de celle cultivée à l’époque Han dans le Hunan. Après plusieurs essais, ils ont affiné leur méthode : trempage du riz pendant 30 minutes, suivi d’une cuisson de 20 minutes, puis séchage à l’air libre avant une dernière étape de cuisson à la vapeur.

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Le résultat, un riz à faible teneur en sucre et à la texture agréable, pourrait bien influencer la cuisine moderne. Cette démarche souligne l’importance de préserver ces traditions culinaires, offrant ainsi une passerelle entre passé et présent pour enrichir notre patrimoine gastronomique.

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